Les fins dernières : La pensée de l'enfer

HISTOIRES pour l'Explication du Catéchisme à l'usage des Diocèses de France

VINGT-TROISIÈME LEÇON

La rémission des péchés.
 
VINGT-QUATRIÈME LEÇON
 
Les fins dernières de l'homme.
 
 
La pensée de l'enfer.

 

En 1815 mourut au collège de Saint-Acheul, près d'Amiens, le jeune Louis-François de Beauvais. Il n'avait que quatorze ans, mais il était mûr pour le ciel, tant sa vie avait été innocente et sainte. Une si solide vertu dans un âge si tendre était due à la pensée de l'enfer.


Un jour que, étant encore un tout jeune enfant, il était assis à côté de sa mère devant un ardent brasier : « Maman, lui demanda-t-il, le feu de l'enfer serait-il aussi ardent que celui-ci?

 

— Hélas! mon enfant, ce feu n'est rien en comparaison de l'enfer.

 

— Eh! si j'allais y tomber !... répliqua-t-il avec effroi.

 

— L'enfer, lui répondit sa mère, n'est que pour les pécheurs. Si tu fuis le péché, tu n'as rien à craindre. »

 

Cette parole se grava dans le cœur de Louis-François : elle fut le principe de son horreur du péché et de sa sainte vie.

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