Récitation de l'ave Maria

RECITATION DE L’AVE MARIA

Monseigneur de Ségur raconte cette histoire réelle qui s’est passée au 19e siècle. Il s’agit d’un curé appelé chez une malade à l’agonie, qui, après s’être enquit du nom de la malade, de la rue, du numéro et de l’étage, il lui apporta tout de suite le Saint-Sacrement. Dans la maison où il se rendit, personne ne connaissait le nom indiqué, mais il apprit qu’il y avait à un étage une malade. Il monta et à peine eut-il ouvert la porte qu’un homme se précipita sur lui et le somma de s’en aller ; mais dans un coin de la pièce, il avait déjà vu une malade dans son lit et perçu un appel déchirant :

« Monsieur l’abbé, ne m’abandonnez pas ; je ne veux pas mourir sans confession ! »

Je suis libre-penseur, s’écria l’homme en cherchant à repousser le prêtre, vous ne passerez pas ; allez-vous en.

« Et bien, au nom de la liberté de penser, répliqua le prêtre, je resterai et entrerai. »

Décontenancé par cette attitude courageuse, le mari se retira et la pauvre femme raconta que depuis 10 ans, son mari l’empêchait de recevoir les sacrements,

mais ajouta-t-elle, je n’ai jamais omis un seul jour de dire un Ave Maria pour que je ne meure pas sans confession et je vois que le Bon Dieu m’a exaucée.

Je m’étonne, dit le prêtre que vous ayez pu m’envoyer un messager !

- Mais je ne vous ai envoyé personne, mon mari tient bonne garde autour de moi.

– Je suis pourtant bien ici au n°50 ?

– Non lui répondit la malade, vous êtes au n°30.

C’était le mot de l’énigme ; le curé s’était providentiellement trompé et se rendit de là, chez la malade qui l’attendait. Vous voyez quelle grande grâce cette femme avait obtenue par sa fidélité à réciter l’ave Maria

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